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Equisetum arvense L. (La prêle)
coupe de tige stérile

 

La Prêle (fam. des Equisétacées) nous fait rappeler une période très lointaine :
Les prêles sont apparues au Dévonien (-408 à -355millions d'années) avec une diversité très importante au Carbonifère.
Imaginez qu'à cette époque, ce végétal pouvait atteindre plus de 10 mètres de hauteur …
Nous avons tous vu cela sur de magnifiques planches ou dessins, à l’école ou encore au musée, mais admettez que certaines espèces sont vraiment solides et traversent le temps d’une manière époustouflante !
Il y aurait nombre de choses à dire sur la prêle, particulièrement dans les utilisations que l’homme en a fait ou en fait encore.

Classiquement, on groupe les prêles avec les fougères, dans la division des Ptéridophytes.
(bien qu’en classification phylogénétique il y aie de nouveaux affinements)
Quelques noms communs : Prêle des champs, Prêle commune, Queue de cheval, Queue de rat, Queue de renard.

Sur la planche ci-dessous, vous voyez:
A gauche, une tige (axe) chlorophyllienne et stérile
A droite un axe fertile. Cet axe et ses spores (5) ont été présenté sur Mikroscopia ici :
http://forum.mikroscopia.com/index.php?showtopic=2243

Pour ma part, c’est l’axe chlorophyllien que j’ai coupé (cf note sur la planche).

 

1 :
J’aimerais vous faire profiter du travail de nos ancêtres et leurs magnifiques dessins d’observations.
Ici une planche tirée de : Atlas de botanique microscopique, Coupin, Jodin et Dauphiné (éd. Vigot 1908)
J’utiliserai les mêmes termes et renvois pour la suite.

 

2 :
Une première vue d’ensemble, ici sans aucun traitement (coupe, et montage au chloral lactophénol)
Les cavités de la tige sont des critères déterminants (prêle des champs, des marais, etc …)
Ici on observe 14 lacunes valléculaires et carénales, une lacune centrale de taille moyenne.

 

3 :
Après un protocole complet de montage, coloration Safranine et Vert intense, Baume du Canada.
(Malgré un long bain, mon Dakin utilisé pour la destruction cellulaire est très fatigué, donc vous verrez par la suite beaucoup de "restes" !)
La coloration rouge (safranine) ressort peu sur cette vue.

 

4 :
Collenchyme et parenchyme palissadique (chlorophyllien)

A) Sans trop de destruction cellulaire (la tige a quand même passé quelques heures dans l'alcool !)
on observe bien la partie chlorophyllienne

B) Après coloration
(la safranine colore en rouge le collenchyme, le parenchyme est partiellement vidé de son contenu (cf Dakin usé !) )
Le collenchyme joue son rôle de renforcement des stries de la tige.

 

5 :
Une des 14 lacunes carénales

 

6 :
Vue annotée (se référer à la planche de Coupin en début d’article, photo 1 (fig.3)

 

Fin ...

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